Angélica Liddell

Todo el cielo sobre la tierra. (El síndrome de Wendy)

Archive 2013
Théâtre
1/2

Todo el cielo sobre la tierra. (El síndrome de Wendy)
Texte et mise en scène, Angélica Liddell
Avec Wenjun Gao, Fabián Augusto Gómez Bohórquez, Xie Guinü, Lola Jiménez, Angélica Liddell, Sindo Puche, Zhang Qiwen, Lennart Boyd Schürmann
Ensemble musical Phace
Décors et costumes, Angélica Liddell
Musique, Cho Young Wuk
Assistants, orchestration et arrangements, Hong Dae Sung, Jung Hyung Soo, Sok Seung Hui
Préparation musicale, Lee Ji Yoen
Guitare, Lennart Boyd Schürmann
Lumière, Carlos Marquerie
Son, Antonio Navarro
Régie lumière, Octavio Gómez
Professeur danse de salon, Sergio Cardozo
Costumes ajustés, González
Masque chinois lion, Lidia G le petit paquebot
Interprète chinois/espagnol, Wenjun Gao, Saite Ye
Traduction, Christilla Vasserot
Directeur technique, Marc Bartoló
Régisseuse de scène, África Rodríguez
Production et logistique, Mamen Adeva
Assistante mise en scène, María José F. Aliste
Production exécutive, Gumersindo Puche
 


Production Iaquinandi, S.L. // Coproduction Wiener Festwochen ; Festival d’Avignon ; deSingel Internationale Kunstcampus ; Le Parvis Scène Nationale Tarbes Pyrénées ; Odéon-Théâtre de l’Europe (Paris) ; Festival d’Automne à Paris // Coréalisation Odéon- Théâtre de l’Europe (Paris) ; Festival d’Automne à Paris // En collaboration avec le Teatros del Canal (Madrid) et Tanzquartier (Vienna) // Avec le soutien de la Comunidad de Madrid y Ministerio de Educación, Cultura y Deporte – INAEM // Remerciements au Centro Cultural Coreano en España, Biblioteca Miguel de Cervantes – Consulado de España en Shanghai, et Mariano Arias //
Spectacle créé le 9 mai 2013 aux Wiener Festwochen

En partenariat avec France Culture

Dans Peter Pan, le roman de James Barrie, les enfants perdus de Neverland accueillent Wendy comme la mère qu’ils attendaient depuis longtemps.
Dans Todo el cielo sobre la tierra. (El síndrome de Wendy), en revanche, Wendy hurle sa haine des mères, la sienne et toutes les autres.
Telle est la vision qu’Angélica Liddell nous propose du « syndrome de Wendy », qui fait écho à celui de Peter Pan, le jeune garçon qui refuse de devenir adulte. Wendy l’a
suivi sur une terre où les enfants ne grandiront pas : l’île norvégienne d’Utøya, où le 22 juillet 2011 soixante-neuf jeunes gens périrent sous les balles d’Anders Breivik.
Angélica Liddell ne prétend nullement se livrer à une reconstitution des faits ; elle imagine Utoya comme le lieu où Peter Pan a pu concrétiser son rêve de jeunesse éternelle.
« Quand je pense à Utoya, je ne pense ni à la douleur, ni à l’horreur, je pense à tous ces jeunes que j’aurais aimés et qui ne m’auraient jamais aimée. »
Wendy nourrit une obsession : la peur d’être abandonnée. Assumant la solitude, elle s’expatrie, s’en va pour Shanghai, pour connaître « le soulagement d’être étrangère », pour « sentir tout le ciel au-dessus de la terre ».
Sur la scène, son île, Angélica Liddell s’entoure des comédiens qui l’ont accompagnée dans ses précédents spectacles, Lola Jiménez, Fabián Augusto Gómez Bohórquez et Sindo Puche, rejoints par des musiciens et des danseurs évoluant au rythme des valses du compositeur coréen Cho Young Wuk.
La musique, en effet, « va bien plus loin que les mots. Elle dit la vérité. »